Mémoires de Kenya-Tanzanie

About the Book

''Émerveillable'', un mot ''d'outre dictionnaire'', pour un voyage ''d'outre réalité''. Ce journal ne parle que de l'Amour de la Vie, qu'elle soit humaine, animale, florale, minérale, astrale, phénoménale...

Ce carnet de voyage ne relate que trois semaines d'un simple voyage de safari-photo au Kenya et en Tanzanie. Mais ce qu'il te rend bavard du clavier quand il s'agit d'essayer de décrire la beauté, quand il s'agit d'exprimer les sensations et réflexions qui y germent et y mûrissent!

Je me suis souvent plu à répéter, durant ce voyage et dans le récit que j'en fais, que ''Ça prend pas beaucoup de mots pour dire comme c'est beau.'' Et je ne parle pas juste de la beauté extérieure des arbres ou des bêtes, mais aussi de la beauté intérieure qu'il importe de chercher en toutes choses et en tous êtres vivants.

Cette proximité te fait te sentir ''animal humain'' au sens noble du terme, comme en une communion matérielle et spirituelle avec la nature, te fait te sentir partie de la Vie et de la nature, dans toute ta petitesse et dans toute ta grandeur, contradiction volontaire en sus.

J'espère juste, modestement et vaniteusement - contradiction volontaire en sus, encore - que ce journal te donnera un peu l'impression de voyager avec moi et de partager avec moi l'infini respect de la Vie et de la nature, qu'à la fin de ta lecture du jour 20, tu auras un peu l'impression d'atterrir chez toi et de sentir que tu portes des pieds ailés que tu peux poser plus loin et plus haut, là où l'esprit et la Vie te mènent.

Oui je sais, je deviens grandiloquent quand je parle de la Vie. Mais la Vie n'est-elle pas grandeur et éloquence?

About the Author

Sur papiers officiels, on me fait naître le 22 avril 1951. Sur le lit de ma mère, à St-Antoine-de-Tilly (Québec), c'est le mercredi 25 avril 1951 que j'ai proféré mes premiers vagissements. Je ne te parlerai pas de Ernest l'extraterrestre aux milliers de talents qui fut mon père, l'artisan, comme une fusion des mots artiste et paysan. Je ne te parlerai pas de Annette, la madone dévouée aux 9 années de grossesse, aux millions de tartes et aux années-lumière de fils cousus, qui fut ma mère. Je ne suis qu'une portion de cette douzaine d'humains qu'elle donna à la Vie. Je me surnomme ''gitan'', dérivé des premières syllabes de mon prénom et de mon nom, comme en une connivence des substantifs. Je ne te parlerai pas de toutes les errances de ma Vie, des ''hérédictées'' que j'ai suggérées à la fille de moi, Laurie et au fils de moi, Félix. Je ne te parlerai pas de cette ''carrière'' d'informaticien à laquelle je suis venu comme en un concours de circonstances qui emplit la boîte à pain. Je ne te parlerai pas que je suis né avec une formation congénitale qui fait que de l'encre coule du bout de mes doigts, que j'écris sur tout et partout, que je n'ai encore jamais rien publié, que j'en ai toujours vécu de désir. Je ne te dirai pas enfin que, si mes projets se réalisent, je ne quitterai jamais cette planète, en tous cas pas avant le 26 avril 2051, et pas pour ailleurs que sur Vénus, l'astre de l'Amour.